Bonsoir Jul,
cela me fait très plaisir de lire un aussi gentil message. Je suis touché, merci beaucoup. Cette maladie est tellement difficile qu'elle nous conduit à nous tendre la main les uns aux autres, en tous cas c'est ce qu'elle produit chez moi : j'ai changé de regard sur les maladies en général, ouvert les yeux sur le handicap, et relativisé énormément d'autres choses comme ma carrière (ou ce qu'il en reste
) ou encore les apparences (vu que je m'habille comme un sac depuis des années, ne pouvant porter rien qui soit près du corps, particulièrement pour les sous-vêtements et pantalons / shorts...
La durée du sevrage n'a pas été définie. L'idée de départ est de supporter suffisamment longtemps la probable résurgence de douleurs excessives, pour voir si un cercle vertueux s'enclenche.
Pour l'instant, cela se passe étonnamment bien, mais je reste prudent. Je suis descendu de 300-400 mg / jour à 150 mg /jour (ma dose depuis 4 jours). Mardi je compte demander à mon médecin de descendre à 100 mg / jour (pris en LP le soir), et c'est là que ça pourrait sérieusement coincer je pense. En attendant, j'apprécie tous les avantages de cette diminution de dose, à savoir : pas de nausée matinale liée au 200 mg LP du soir que je prenais depuis 1 an et demi, mais aussi une plus grande énergie et une meilleure mobilisation de mon intellect, celui-ci étant un des grands sacrifiés des traitements habituels (y compris le Lyrica qui me ralentit beaucoup je trouve), un meilleur transit (merci aussi au Psyllium blond ^^), moins de sautes d'humeur (le tramadol me provoque parfois des colères soudaines, mon épouse ne le supporte plus et je la comprends !), moins de difficulté à uriner...
Donc je poursuis mon sevrage avec une réelle motivation. Finalement, la frayeur hospitalière de la semaine dernière m'a redonné un élan
Force à vous tous et merci d'être là , et si vous en êtes jusqu'ici dans ma prose, d'avoir pris le temps de me lire