FORUM NEVRALGIE PUDENDALE

Est-ce que d'autres personnes ont développé un état dépressif et suicidaire depuis la NP?
J'avoue, je pense tous les jours à en finir, je me sens piégée , j'ai mal tous les jours, je sais que j'ai peu de chance de guérir, j'ai divorcé , je suis en garde alternée, j'ai un salaire de merde pour un boulot très dur psychologiquement, je suis en plus assise toute la journée, je suis en arrêt depuis 6 mois, j'ai essayé de reprendre en mi-temps thérapeutique mais depuis les infiltrations , je suis de nouveau en maladie, je dois reprendre jeudi et je m'en sens incapable, je suis à bout financièrement, les parents de mon ami actuel me détestent et lui ont demandé de me quitter parce que je suis plus âgée que lui(10 ans)(ce qu'il refuse), je n'ai plus de contact avec ma famille( mes parents me battaient, j'ai coupé les ponts), je suis très isolée, je ne peux plus jouer sur scène(je fais partie d'une troupe amateur de théatre), bref rien ne va , je ne sais plus à quoi me rattacher, j'ai juste envie de m'endormir et de plus me réveiller.

Bonjour Ingrid, d'après ce que je vois ton traitement contre la douleur me parait on va dire "inhabituel". Le Tramadol est utile en cas de crise, l'Acupan une fois par jour pourquoi pas, mais tu n'as pas de traitement de fond. La plupart du temps, ce n'est pas une obligation, mais on nous prescrit des antidépresseurs non pas parce qu'on est dépressifs mais parce que certains ont une vraie efficacité sur la douleur.
Ça a tout de même le bénéfice d'aider à gérer, et la douleur d'un côté, et la dépression d'un autre, car avec des douleurs chroniques comme nous on échappe difficilement aux idées noires...

Je ne suis pas pour le tout médicament, il y a plein de choses qui peuvent aider à reprendre pied, mais si tu n'arrives plus à te lever, je crois qu'il est grand temps que ton médecin t'aide. J'ai lu qu'il ne voulait pas que tu prennes trop d'Acupan pour ne pas en devenir dépendante, j'espère qu'il comprend qu'à un moment le risque de dépendance on s'en moque, que des idées suicidaires quotidiennes c'est bien plus important à traiter...

Dans tous les cas tu n'es pas seule, la plupart ici je pense te comprennent, n'hésite pas si tu veux discuter

Bonjour Ingrid,

Avant tout, pourrais-tu nous dire depuis quand tu souffres et si tu as trouvé une cause à cela ? Je vois que tu as eu un passé difficile et dans ce genre de cas, une aide psychologique me paraît importante, d'autant que parfois, les douleurs peuvent faire suite à un choc émotionnel.
Je suis aussi à mi temps thérapeutique et c'est très difficile.
Quels médicaments prends-tu ? Fais-tu de la kiné ?
Essaye de ne pas trop te focaliser sur les choses négatives et profite du fait que tu ne traverses pas ça toute seule puisque tu as ton ami avec toi.
Et si tu ne peux pas reprendre jeudi, appelle ton médecin, qu'il prolonge ton arrêt.

J'ai essayé la gabapantine, le laroxyl, le lyrica, je n'en supporte aucun, j'ai beaucoup trop d'effets secondaires, même sur des doses minimes.
J'ai été suivi par un psy, notamment pendant la procédure de divorce mais franchement 20 mins , c'est court, j'ai trouvé ça hyper frustrant, j'ai vu de nombreux psys depuis l'adolescence(parents maltraitants) et je n'y ai trouvé aucune utilité, au contraire, je déprime encore plus après les séances. Je ne supporte pas les antidépresseurs, ils augmentent mes idées suicidaires, le dernier en date(zoloft) m'a facilité le passage à l'acte et si mon ami n'avait pas été là, je passais par la fenêtre avec une facilité déconcertante , ça m'a vraiment fait peur , j'ai tout arrêté. Même le psy m'a dit d'arrêter que dans mon cas, les AD ne m'aidaient pas. On a quand même essayé le seroplex pour les douleurs, même constat, on a stoppé au bout d'un mois .
La cause est vague, je suis passé par plusieurs diagnostiques, endométriose, colon irritable, chron, j'ai une hernie L5S1, 2 luxations du coccyx sans que je sois tombée.
J'ai peur que si on prolonge mon arrêt, je ne sois plus indemnisée, j'en suis à presque 6 mois d'arrêt dont 1 mois de mi-temps thérapeutique, il faut que je puisse subvenir aux besoins des enfants, que je paie le loyer, l'école...

Ingrid a écrit:J'ai essayé la gabapantine, le laroxyl, le lyrica, je n'en supporte aucun, j'ai beaucoup trop d'effets secondaires, même sur des doses minimes.
J'ai été suivi par un psy, notamment pendant la procédure de divorce mais franchement 20 mins , c'est court, j'ai trouvé ça hyper frustrant, j'ai vu de nombreux psys depuis l'adolescence(parents maltraitants) et je n'y ai trouvé aucune utilité, au contraire, je déprime encore plus après les séances. Je ne supporte pas les antidépresseurs, ils augmentent mes idées suicidaires, le dernier en date(zoloft) m'a facilité le passage à l'acte et si mon ami n'avait pas été là, je passais par la fenêtre avec une facilité déconcertante , ça m'a vraiment fait peur , j'ai tout arrêté. Même le psy m'a dit d'arrêter que dans mon cas, les AD ne m'aidaient pas. On a quand même essayé le seroplex pour les douleurs, même constat, on a stoppé au bout d'un mois .
La cause est vague, je suis passé par plusieurs diagnostiques, endométriose, colon irritable, chron, j'ai une hernie L5S1, 2 luxations du coccyx sans que je sois tombée.
J'ai peur que si on prolonge mon arrêt, je ne sois plus indemnisée, j'en suis à presque 6 mois d'arrêt dont 1 mois de mi-temps thérapeutique, il faut que je puisse subvenir aux besoins des enfants, que je paie le loyer, l'école...

Je vois un ostéopathe avec peu de succès. Par contre, il n'y a pas de kiné spécialisé dans la np en Lorraine.
D'ailleurs à ce sujet, mon ami habite Paris , ne ce moment, je peux m'y rendre très facilement, là-bas, il y a des kinés spécialisés en NP, Est-ce que j'ai le droit de demander une prise en charge des soins kinésithérapiques hors de ma région????

Je pense que tu peux voir un kiné où tu veux du moment que tu as une ordonnance. Mais comme ils sont souvent surbookés, je te conseille de pas hésiter à prendre un rdv dès maintenant, quitte à avoir ton ordonnance un peu après.

Moi oui. J'ai traversé une période difficile, après le diagnostic de la NP. J'ai perdu 7 kilos, je ne mangeait plus, je ne sortais plus de mon lit, je pensais que ma vie était foutue parce que je suis jeune (23ans) et que personne ne voudrait de moi. Sans parler du sentiment d'incompréhension vis a vis de l'entourage. On se sent seule au monde. Puis j'ai rencontré des gens atteint de NP, dont certains sont devenu des amis. Ensuite g été voir le dr B d'aix en Provence et je me qui enfin sentie en confiance avec un médecin qui sait de quoi il parle. Puis g rencontré mon copain qui est très compréhensif. Et ça, ça donne des ailes.
Il ne faut surtout pas rester seule. Et ici, tu ne l'est plus !

bonjour pour ma part le biprofenide m aide beaucoup sur les douleur car il est vrait que les grosses crise de douleur nous font perdre pied a en devenir fou et il est vrai qu il y a de la depression il faut beaucoup de courage pour cette maladie mais je suis sur qu on en viendra a bout au moins pour les grosses douleurs

Ingrid a écrit:J'ai essayé la gabapantine, le laroxyl, le lyrica, je n'en supporte aucun, j'ai beaucoup trop d'effets secondaires, même sur des doses minimes...

bonjour,
question importante : tu as essayé chacun de ce type de medoc sur combien de temps ???
parfois, les effets nauséeux ou autres se calment au bout d'une à 3 semaines...
le bénéfice de ces medocs n'est pas négligeable.. si tu as laissé tomber au bout de 10 jours max... refais des essais....

Le Lyrica, je l'ai moi aussi arrêté très vite.
Le Laroxyl, en revanche, je continue. J'ai commencé très progressivement avec 3 gouttes par jour pendant 10 jours le soir puis en augmentant très lentement. Cela m'assommait. Aujourd'hui, j'en suis à 12. Ca calme un peu mes brûlures vaginales mais les torsions dans les fessiers et le coccyx. Refais peut être un essai.