par Aurélien » Mar 4 Oct 2022 16:09
Je me suis donné pour mission de profiter de mon congé postop pour réveiller un peu les différentes sections du forum.
J'espère que d'autres personnes viendront partager leurs vécus, c'est toujours enrichissant, alors n'ayez pas peur !
Revenons à nos moutons : bêêêê à la base je suis quelqu'un de très jovial, porté sur l'humour du matin au soir, et la conséquence n°1 de la NP, au bout de quelques années, à été de me faire découvrir les joies, ou plutôt les peines, de la dépression.
A la base, étant élevé dans une certaine méfiance vis-à -vis des médicaments, de la psychologie et de tout un tas d'autres choses (mais c'est une autre histoire), j'avais, vissé dans le crâne, l'horrible préjugé suivant : la dépression c'est une fausse maladie pour chouineurs qui ne se prennent pas en main. Suffit de se donner un coup de fouet et puis hop, ça repart !
Il aura fallu que je sois confronté moi-même au désespoir, aux idées noires, le tout renouvelé quotidiennement (et pas plus tard qu'aujourd'hui pour la dernière fois) pour que j'opère un virage à 180 degrés par rapport à mes idées préconçues navrantes.
Du coup, dans mon cas personnel, la dépression fut la première (et à ce jour la seule, pourvu que ça dure !) maladie consécutive à la NP.
Homme, 36 ans, brûlures atroces verge / testicule gauche depuis 2015
Diagnostiqué NP gauche en 2019
Prégabaline 600 mg/24h, tramadol 300 mg/24h
Infiltré deux fois (Besançon puis Nantes), opéré une fois du NP gauche (septembre 2022 à Nantes)