FORUM NEVRALGIE PUDENDALE

Et bien voilà de bonnes nouvelles, Franri. Merci de venir témoigner de temps en temps, c’est super. Peux-tu être un peu plus explicite sur ton type d’étirements et sur ton massage ? Merci , belle continuation à toi.

Bonjour,
Merci pour ce témoignage positif.
Lorsque tu dis, "qu'il faut rester très vigilant, " c'est bien le cas car même avec une NP soignée avec succès, la vie d'avant ne reviendra pas comme telle. Sauf exception. Donc il faut bien rester vigilant, à l'écoute de son corps et ne pas faire de bêtises, de chute sur les fesses, que sais-je...
Chaque cas étant tellement différent.
En tout cas merci pour ce témoignage.

Bonjour Franri,

je lis à l'instant ces améliorations et j'en suis très heureux pour vous !

Courage quand-même et pourvu que cela se poursuive sur cette lancée .

Bonjour,

Je m'aperçois que je n'ai pas répondu à ta question :

Augustin Meaulnes a écrit:Peux-tu être un peu plus explicite sur ton type d’étirements et sur ton massage ?

Je fais trois fois par jour :
- allongé sur le dos, je croise la jambe gauche sur la jambe droite, la cheville droite est posée sur le genou gauche, je maintiens mon genou par la gauche avec mes mains je ramène vers moi (plus facile à faire qu'à décrire). Normalement ça étire l'élevateur de l'anus. Même chose de l'autre côté.
- pour détendre les obturateurs internes : allongé sur le ventre, les jambes pliés, les pieds joints, je fais aller mes pieds en arrière, et cela 5 fois 30 sec.

Je fais également des exercices respiratoires (de la cohérence cardiaque).

En ce moment mon souci ce sont les obturateurs internes (au niveau des ischions) qui se contractent fortement - surtout côté gauche. Le muscle peut être douloureux. J'ai dû remettre la course entre parenthèses, mais ça dans le fond ce n'est pas dramatique.
En termes de massage, dans le cas de ces douleurs, je vais me concentrer sur la fesse et sur l'attache de l'obturateur au niveau de l'ischion.

Il faut que je retrouve une position assise qui me convienne, car en ce moment mon coussin ne semble plus adapté. En effet, il était très bien pour les douleurs périnéales, mais dans la mesure où elles sont passées, il faut maintenant que je trouve la solution pour limiter mes douleurs au niveau obturateurs/ischions et ça passe à mon avis par un nouveau coussin.

Mais par exemple, assez curieusement, je vais être bien sur des chaises en textilène ou je peux rester assis 1h, 2h, sans coussin.
Et je suis en train de voir pour changer de voiture et passer notamment sur une boîte auto.

Voilà, comme quoi, il faut toujours s'adapter et chercher les solutions pour ne pas "allumer" les douleurs. Pour résumer ma situation, comme je dis souvent, "ça va, ça vient"

Merci de tes précisions, Franri. Je me retrouve dans ces deux exercices, que je pratique aussi. Le releveur de l’anus m’embête comme toi, surtout au bout d’une station debout prolongée ou après une petite heure de marche lente. Quand tu dis que tes douleurs pudendales sont derrière toi, tu parles des brûlures ?

À bientôt.

Franri ; tu écris :
"allongé sur le dos, je croise la jambe gauche sur la jambe droite, la cheville droite est posée sur le genou gauche,"

j'ai essayé ...... ........ tu es contorsionniste ... ?????? tu ne t'es pas un peu emmêlé les ..pinceaux ?

helene pf a écrit:Franri ; tu écris :
"allongé sur le dos, je croise la jambe gauche sur la jambe droite, la cheville droite est posée sur le genou gauche,"

j'ai essayé ...... ........ tu es contorsionniste ... ?????? tu ne t'es pas un peu emmêlé les ..pinceaux ?

J'ai omis de préciser qu'il fallait passer la jambe droite derrière la tête
Non bien sûr, il faut lire la cheville gauche posée sur le genou droit

Augustin Meaulnes a écrit:Merci de tes précisions, Franri. Je me retrouve dans ces deux exercices, que je pratique aussi. Le releveur de l’anus m’embête comme toi, surtout au bout d’une station debout prolongée ou après une petite heure de marche lente. Quand tu dis que tes douleurs pudendales sont derrière toi, tu parles des brûlures ?

À bientôt.

Oui, entre autres, les brûlures perinales ont été me concernant le paroxysme de la douleur. Mais aussi les douleurs de verge, les tiraillements du périnée, etc. Je n'ai plus cela aujourd'hui.

Bonjour,

Je profite de la fin d'année et des fêtes pour venir donner quelques nouvelles sur le forum, cela fait un certain temps que je ne l'ai pas fait.

Auparavant, je souhaite de bonnes fêtes de fin d'année à tous les "souffreteux" (sans mépris aucun) de la NP, j'espère que cette période a été propice à oublier un peu les galères de ces maux et est porteuse d'espoirs !

De mon côté, après avoir eu un été avec deux épisodes un peu douloureux, je suis revenu sur une pente ascendante depuis début septembre.
Les douleurs musculaires ont vraiment diminué - même si elles peuvent survenir mais moins dans la durée. Bon, naturellement, il faut toujours faire attention (une position assise un peu prolongée sur du mou peut faire mal - j'en ai fait les frais il y a peu).

Mais dans l'ensemble, le quotidien s'est amélioré : je n'utilise le coussin plus que dans la voiture (que j'ai changé, d'ailleurs, pour une boîte auto). J'ai pu avoir des positions assises prolongées sur des chaises (plutôt du dur) sans coussin.

J'ai repris il y a moins de deux mois le jogging, sans grosse difficulté, à raison de 2, voire 3 séances de 25 à 40 mn par semaine. On a fait un travail de renforcement musculaire notamment au niveau des adducteurs avec ma kiné.
Je poursuis les auto-étirements. J'ai commencé également un cycle de sophrologie.

Donc ce dernier trimestre a été très favorable, avec - de mémoire - pas d'épisode douloureux majeur. J'ai fêté (au sens propre) le 1er anniversaire de mon opération le 23 novembre !

J'ai fait un bilan le neuro au début du mois, et il a été convenu d'amorcer la diminution du traitement médicamenteux. Le lyrica est diminué progressivement, d'abord de moitié sur le 1er mois (150mg/jr à 75 mg/jr).

C'est engagé depuis un peu moins de 2 semaines, et je suis sujet à une petite résurgence de douleurs (je pense autant neuropathiques que musculaires) depuis quelques jours, qui me désarçonnent un peu, je reconnais. Je suppose que c'est la conséquence de la diminution du médicament. Je serais preneur d'expériences similaires... Si tel est le cas, on ne se doute pas que le lyrica soit autant efficace...!

Voilà, en dépit de cet épisode momentané, qui j'espère va se réguler, comme j'aime à le résumer la pente ascendante, et plutôt en continu, ce qui est une bonne chose.

Bonnes fêtes de fin d'année à tous ! et bon courage malgré tout.

Bonjour Franri
heureuse de voir que tu as une belle amélioration .
Le sevrage du lyrica doit de faire lentement ; il est très possible et même fréquent après 2 ou 3 semaines de diminution des doses, de voir un sursaut de douleur ou parfois des effets secondaires désagréables .
La sophrologie peut t'aider à passer ce cap délicat .
Bonne continuation .