Re: Opéré à Nantes en septembre 2022
Posté: Sam 12 Nov 2022 16:08
Désolé, je vais répandre mon spleen, mais j'en ai besoin.
Issu d'une famille modeste mais aimante, j'ai toujours essayé de faire de mon mieux à l'école, j'ai travaillé très très dur (vraiment !) pour prendre l'ascenseur social, et j'ai fini par atteindre un poste intéressant, dans un métier qui me botte et où je me sens à ma place. Je me suis marié à une gentille et jolie femme et j'ai eu trois enfants qui m'ont apporté un bonheur encore plus intense.
Et puis, cette névralgie pudendale de malheur est apparue, d'abord juste gênante, puis peu à peu de plus en plus invalidante, au point de m'empêcher toute position assise, mais surtout au point de démolir consciencieusement tout ce que j'ai construit, insidieusement, petit à petit. Elle me démolit physiquement, psychologiquement, professionnellement, mentalement, maritalement, pour ainsi dire presque totalement. Voilà où j'en suis : je survis, en espérant de toutes les forces qui me restent que l'amélioration se produira, pour sauver mon corps, ma psyché, mon boulot, ma santé mentale, mon mariage, pour ainsi dire toute ma vie.
C'est tout pour ce soir, car je suis debout devant mon ordi, et que je sens déjà qu'il faut que je retourne m'allonger sur le côté droit. Si vous avez lu ces lignes déprimantes, un grand merci à vous, force et honneur.
Issu d'une famille modeste mais aimante, j'ai toujours essayé de faire de mon mieux à l'école, j'ai travaillé très très dur (vraiment !) pour prendre l'ascenseur social, et j'ai fini par atteindre un poste intéressant, dans un métier qui me botte et où je me sens à ma place. Je me suis marié à une gentille et jolie femme et j'ai eu trois enfants qui m'ont apporté un bonheur encore plus intense.
Et puis, cette névralgie pudendale de malheur est apparue, d'abord juste gênante, puis peu à peu de plus en plus invalidante, au point de m'empêcher toute position assise, mais surtout au point de démolir consciencieusement tout ce que j'ai construit, insidieusement, petit à petit. Elle me démolit physiquement, psychologiquement, professionnellement, mentalement, maritalement, pour ainsi dire presque totalement. Voilà où j'en suis : je survis, en espérant de toutes les forces qui me restent que l'amélioration se produira, pour sauver mon corps, ma psyché, mon boulot, ma santé mentale, mon mariage, pour ainsi dire toute ma vie.
C'est tout pour ce soir, car je suis debout devant mon ordi, et que je sens déjà qu'il faut que je retourne m'allonger sur le côté droit. Si vous avez lu ces lignes déprimantes, un grand merci à vous, force et honneur.