Bonjour,
Elle m'a été recommandée par l'algologue qui me suis depuis 17 mois qui m'a orienté vers le professeur P. qui vient de m'opérer. Dès le premier jour où il m'a ausculté et constaté le problème sous échographie, il m'a averti qu'il ne tenterait que 2 infiltrations et que si elles échouaient je devrais envisager une coccygectomie. Elles ont échoué et je crois qu'il s'y attendait vu l'état de mon coccyx.
J'ai fait des recherches : cette intervention réussit à 80% aujourd'hui ; j'ai trouvé ces info dans une publication médicale alors, certes, j'ai dû chercher le sens de certains mots mais la globalité était compréhensible et sans ambigüité. De plus, il y a 1 an, j'en ai discuté avec le chirurgien qui m'a exposé clairement les risques et les bénéfices ; l'infection est le plus gros problème lié à cette intervention. Ensuite, le taux de réussite est bien de 80%. Sur les 20% restant plus de 18 sont des personnes pour lesquelles l'intervention n'a apporté aucune amélioration. Pour 1,6 ou 1,8% (j'ai oublié) la chirurgie a empiré leur souffrance.
A ce moment-là , je n'arrivais pas à me faire à l'idée que l'on me retire un morceau de colonne vertébrale et j'ai donc rejeté d'un bloc l'intervention.
Dans mon cas, si je ne sollicite pas la zone du coccyx je n'éprouve aucune douleur. Par contre, je ne peux ni m'assoir ni m'allonger sur le dos, ni même m'appuyer partiellement sur la dernière vertèbre du sacrum et sur le coccyx. Ce qui me rend la vie très compliquée depuis l'intervention. En effet, mon épaule est devenue trop douloureuse quand je m'allonge sur le côté, or il n'y a que cette position qui me convient !
Bref, d'après l'ensemble des médecins qui me suivent la coccygectomie est la seule solution dans mon cas.
J'ai finalement pris la décision de me faire opérer du coccyx après le nerf clunéal, dans environ 1 an. Je veux aussi voir ce que donnera celle que je viens de subir.
Bien cordialement,
Valérie