par alexg » Dim 2 Nov 2014 13:57
Bonjour,
Je suis à la recherche de pistes quant aux causes possibles de problèmes d'érect:on, de perte de sensibilité de la verge et de douleurs dans toute la zone périnéale, envisageant bien sûr le cumul possible de plusieurs lésions ou maladies.
Disons-le tout de suite, je viens sur ce forum pour trouver d'autres explications que celle d'un possible stress ou de raisons psychosomatiques dont on m'a déjà bien rabattu les oreilles, pistes au demeurant fort commodes quand on ne trouve pas.
J'ai en réalité de sérieux doutes quant aux résultats de certains examens et l'impression que certains praticiens cherchent à tourner autour du pot, peut-être par souci de protéger leurs confrères.
Je me suis préocuppé du problème dès l'apparition des premiers symptômes.
Après presque trois ans à courir les médecins, je suis toujours dans l'attente d'une piste, fut-elle à confirmer ou infirmer par des examens complémentaires.
Alors voici le topo.
- âge 36 ans
- non fumeur
- consommation modérée d'alcool (1 verre par repas à midi et soir, pas d'apéro ou de pousse-café)
- pas de prise régulière de médicament
- pas de sentiment dépressif
- pas de sentiment d'épuisement même s'il m'arrive bien sûr par périodes d'être fatigué
- plus de 8h de sommeil par nuit en moyenne
- libre penseur, sans complexe particulier
changements survenus sur 2 à 3 ans (certains plus rapidement)
- diminution progressive de la sensibilité de la verge, estimée à plus de 95% aujourd'hui
- torsion du pénis autour son axe sur presque 90° (vrille)
- longueur du pénis au repos: environ un tiers de plus qu'avant l'apparition des problèmes, comme si des tissus étaient distendus
- apparence atrophiée du pénis (moins "trappu")
- déviation du pénis vers la gauche, courbure notable vers le haut du pénis en érect:on et douleurs
- apparition d'une légère tumescence légèrement violacée (peut-être bénine) sur la partie surpérieure du gland, près de la couronne
- des pensées érotiques seules ne parviennent plus à déclencher une érect:on
- la mastµrbat:on permet d'atteindre une érect:on, mais de plus en plus difficilement
- impression d'une sensibilité résiduelle de la verge cloisonée par segments, un peu comme si la verge était composée de cylindres successifs
Lors des érections
- impression que le diamètre du pénis s'accroît très peu (comparativement à avant)
et que toute l'augmentation de volume se fait dans le sens de longitudinal
- sensation de tensions très dures dans la verge, comme si l'influx "détente" manquait
- en cas de mastµrbat:on longue, absence ou quasi-absence d'épanchement de liquide séminal avant l'éjacµlation
- l'orgasme et l'éjacµlation sont devenus très difficiles à atteindre
- sensation de brûlure le long de la verge, plus prononcée à proximité du gland, qui se renforce peu avant et durant l'éjacµlation
- impression d'anesthésie partielle lors de l'éjacµlation ainsi que dans dans les secondes qui précèdent et qui suivent
comme si le corps sécrétait un anesthésiant pour calmer une douleur. Ceci se combine avec la sensation de brûlure
- impression que l'extrémité du pénis prend une forme "pointue" lors de l'érect:on ; que le gland a de la peine à se dilater dans le sens transversal
douleurs ou gênes actuelles
- douleur ou gêne quasi quotidienne vers l'anus (sensation de tensions, brûlures, picotements)
- gêne régulière (tous les 1 à 3 jours) sous la forme de douleur à l'épididyme, parfois "symétriques", mais plus fréquemment du côté gauche
(sensation de nerf inflammé)
- presque quotidiennement, sensation de brûlure ou de compression du périnée
- douleurs lombaires quotidiennes
- sensations régulières de brûlures en couronne, juste sous le gland
- sensations épisodique de tensions horizontales juste au-dessus des bourses
- sensation de corps étranger au niveau du périnée
problèmes connus ces trois dernières années
- douleurs intenses à l'épidydime sur quelques semaines, surtout du côté gauche, puis épisodiques
- douleurs parfois au périnée se manifestant sous la forme d'une sensation d'une compression vers le haut parfois très intense
(un peu comme si j'étais assis à califourchon sur une barrière métallique)
- à plusieurs reprises, sensations de gelures, de brûlures ou de picotements affectant la verge
- légères incontinences épisodiques, surtout après de longues journées de travail assis
examens effectués (hors tests labo)
- examen d'urine (2x) : rien à signaler
- palpation des testicules (2x) : rien à signaler
- échographie testiculaire : rien à signaler
- IRM lombaire du rachis de la 11e vertèbre dorsale jusqu'au sacrum : absence d'anomalie signalée (ce serait long à détailler)
- IRM du bassin : absence d'anomalie signalée (se serait long à détailler)
- examens neurologiques ayant écarté l'hypothèse du syndrôme de la queue de cheval et n'ayant pas signalé d'autre problème
- électroneuromyographie simple avec stimulation par des électrodes
- EMG myographie non quantitative
- réflexes cutanés abdominaux
- réflexes crémastériens
tests de laboratoire(s)
- testostérone totale (2x)
- testostérone libre (2x)
- prolactine (PRL) (2x)
- ferritine
- folate
- choléstérol total
- choléstérol HDL, sans précipitation séparée
- choléstérol LDL
- prostate, antigène spécifique (PSA)
- thyréotropine (TSH), basale
- Vitamine B12 resp. Cyanocobalamine
- Borrelia burgdorferi sensu lato, Ig ou IgG, ql
- Borrelia burgdorferi sensu lato, IgM, ql
- vitesse de sédimentation
- hémogramme V automatisé
- sodium, sang/plasma/sérum
- potassium, sang/plasma/sérum
- calcium total
- albumine, chimique
- glucose, sang/plasma/sérum
- urée, sang/plasma/sérum
- créatinine, sang/plasma/sérum
- triglycérides
- gamma-glutamyltranspeptidase (GGT)
- asparate-aminotransférase (ASAT)
- alanine-aminotransférase (ALAT)
- protéine C réactive (CRP), qn
résultats des tests de laboratoire
- Testostérone : en 2013, suffisante
en 2014, plutôt élevée
- Borrelia burgorferi : pas de maladie de Lyme
- Cholestérol : aucun problème à signaler
- Aucun problème à signaler concernant les autres analyses
remarques
- la détérioration se poursuit inlassablement
- les examens d'électromyographiques ont été réalisés sur les jambes, sans sonde au niveau du périnée et sans retrait du slip
- très peu vélo depuis d'un an aucune et aucune amélioration constatée
- de longues périodes sans stress (p. ex. vacances de trois semaines) n'apportent aucune amélioration notable
Merci à vous.
Alex