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Bloc test

MessagePosté: Mer 8 Oct 2014 18:46
par Verolem
Bonjour qui peut m'expliquer comment se passe un bloc test?? (Contracture muscle obturateur interne )
But,douleur,......
Merci

Re: Bloc test

MessagePosté: Mer 8 Oct 2014 19:06
par coussinette
C'est ce qu'on appelle ici une infiltration, mais comme à Nantes ils n'utilisent plus de corticoïde, seulement un anesthésiant, le terme "bloc test" est plus adapté.

Il s'agit d'injecter un anesthésiant juste au niveau de la zone qui est suspectée d'être en cause dans les douleurs. Dans ton cas, il vont injecter dans le muscle obturateur, si tu es soulagée après quelques minutes et pendant environ une heure, c'est que c'est le "bon" endroit, si tu n'es pas soulagée, c'est qu'il faut explorer une autre voie.

L'idéal c'est que ça se passe sous scanner pour bien être sûr que l'anesthésiant arrive bien à l'endroit voulu. Ce n'est pas forcément agréable sur le moment mais c'est très court. L'important c'est de bien détendre les muscles fessiers.

Re: Bloc test

MessagePosté: Jeu 9 Oct 2014 01:49
par Jack Sparrow
Bonjour, le sujet m'interpelle, j'ai l'impression que finalement ce "bloc test" ne sert qu'à préparer l'intervention chirurgicale.
Localiser exactement l'endroit de la lésion ne sert à rien d'autre qu'à savoir où inciser pour la chirurgie. Quand on en arrive à l'infiltration du canal d'Alcock, quel espoir y a t-il encore à l'exception de la chirurgie ?

Re: Bloc test

MessagePosté: Jeu 9 Oct 2014 07:12
par coussinette
Peut-être que juste le fait d'injecter la zone, donc de créer de la pression peut suffire dans certains cas à libérer le nerf de ce qui l'emprisonne...
Ça sert à confirmer que l'on souffre bien du nerf et pas d'autre chose qui aurait à peu près les mêmes symptômes (problème de vessie, d'urètre, prostate, gynéco, osseux ou plein d'autres choses desquelles on aurait pu passer à côté).
Mais bon dans les faits ce n'est pas toujours aussi simple :roll:

C'est vrai que quand on arrive dans une équipe spécialisée, le protocole est plus ou moins standard :
kiné + médocs -> infiltration(s) test -> chirurgie
puis si les résultats ne sont pas satisfaisants, on passe à des expérimentations plus récentes et "palliatives" (mais qui peuvent être bien efficaces pour certaines) :
botox, infiltration du ganglion impar, stimulation transcrannienne, électrostimulateur implanté